mardi, mars 26

Pékin et Séoul renforcent la coopération pour les chaînes d’approvisionnement

La Chine et la Corée du Sud sont convenues le 27 août de dynamiser la coopération et la communication pour les chaînes d’approvisionnement en créant un nouvel organe consultatif de haut niveau.

Selon le ministère sud-coréen des finances, un mémorandum d’entente (MoU) a été signé lors de la 17e réunion Corée du Sud-Chine sur la coopération économique tenue en ligne entre le ministre des Finances Choo Kyung-ho et He Lifeng, ministre chinois chargé de la Commission nationale du développement et de la réforme.

La session précédente de la réunion ministérielle s’est tenue en octobre 2020 par téléconférence et la prochaine aura lieu en Corée du Sud en 2023, a indiqué le ministère.

Le MoU prévoit la mise en place d’un nouveau groupe de niveau directeur pour les chaînes d’approvisionnement afin de discuter «à temps» des questions relatives en cas de perturbations dans l’approvisionnement et de renforcer les consultations politiques, selon le ministère.

Il s’agit du premier MoU du genre conclu entre la Chine et la Corée du sud. Durant la réunion, Pékin et Séoul ont également signé un autre MoU visant à promouvoir «dans la pratique» la coopération économique et à répondre conjointement aux incertitudes mondiales via des échanges actifs et des coopérations entre leurs gouvernements centraux et locaux, ainsi qu’entre leurs entreprises.

La Chine et la Corée du sud tiendront un événement annuel majeur de coopération économique impliquant des entités publiques et privées à partir de cette année, selon le mémorandum d’entente, cité par l’agence de presse, Yonhap.

La Chine et la Corée du sud se sont aussi engagés à revitaliser leurs projets conjoints à l’étranger dans un autre MoU, dont le projet conjoint de gisement de gaz au Mozambique.

Ce rapprochement diplomatique est intervenu alors que la tension reste forte entre les États-Unis et ses alliées, dont la Corée du Sud fait partie. Cependant, Séoul cherche à maintenir un partenariat économique solide avec la Chine, qui est son plus grand partenaire commercial.

Cette coopération intervient également sur fond de perturbations continues dans les chaînes d’approvisionnement mondiales. La Corée du Sud est largement dépendante de la Chine pour l’approvisionnement en matières premières et autres produits industriels.

Malgré cela, Séoul tente de conserver ses relations économiques avec les États-Unis, sur la base d’une alliance de sécurité de longue date, le THAAD entre autre, dans un contexte d’intensification de la rivalité entre Pékin et Washington.

«Les deux parties se sont aussi engagées à renforcer la coopération dans les nouveaux secteurs industriels, tels que l’hydrogène. La Corée du Sud a demandé au gouvernement chinois de prêter une plus grande attention afin d’assurer des environnements stables et prévisibles pour les activités des entreprises», a indiqué le ministère sud-coréen des finances dans un communiqué.

Le ministre des Finances Choo Kyung-ho et He Lifeng, ministre chinois chargé de la Commission nationale du développement et de la réforme sont aussi convenus de déployer des efforts conjoints pour développer leur secteur des services, à travers divers projets de recherche conjoints et en approfondissant la communication.

Séoul a souligné les progrès réels dans leurs négociations sur les services et les investissements dans le cadre de l’accord de libre-échange (ALE), notamment dans le secteur du contenu culturel et des jeux, tandis que la Chine a proposé une coopération plus étroite dans les domaines de la santé et du sport, selon le ministère.

Choo Kyung-ho a également demandé le soutien de la Chine pour la candidature de la Corée du Sud à l’organisation de l’Exposition universelle de 2030 à Busan.

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