dimanche, mars 24

Quarantaine de 21 jours pour les participants non vaccinés aux JO d’hiver

La première édition du Guide officiel concernant la prévention épidémique lors des Jeux olympiques d’hiver 2022 de Pékin a été publiée conjointement par le Comité international olympique (CIO), le Comité international paralympique (CIP) et le Comité d’organisation de Beijing pour les Jeux olympiques d’hiver 2022.

Pékin s’efforce de contrôler les cas sporadiques de Covid-19 à l’approche de l’hiver. Le 27 octobre, la Chine a lancé le compte à rebours des 100 jours avant le début des JO. La ville a enregistré 4 nouvelles infections le 25 octobre, portant leur nombre total à 23 dans cette dernière résurgence du mois d’octobre.

Le guide explique la façon dont la Chine va protéger la sécurité de ses habitants et de ses invités étrangers. D’après les auteurs, tous les athlètes sont encouragés à se faire vacciner.

Les athlètes vaccinés pourront avoir accès à une gestion en boucle fermée à leur arrivée. Les dérogations concernent aussi un petit nombre d’athlètes et d’officiels des équipes accompagnantes présentant des dérogations médicales.

Les personnes ayant réalisées un schéma vaccinal à deux doses dans les 14 jours avant leur entrée en Chine pourront intégrer le système de gestion en boucle fermée directement à leur arrivée. Les autres n’ayant pas été pleinement vaccinés devront observer une quarantaine de 21 jours à leur arrivée.

Le système de gestion en boucle fermée, qui a été appliqué lors des 14e Jeux nationaux de Chine dans la province de Shaanxi (nord-ouest), couvre l’ensemble des sites liés aux JO d’hiver, y compris les sites pour le transport, le logement, la restauration et les compétitions.

La «gestion fermée» signifie que les sites olympiques sont séparés du public et connectés entre eux par des véhicules désignés. «Les besoins des personnes à l’intérieur de cette boucle fermée seront satisfaits», a indiqué Wang Quanyi, un responsable du Département de la santé et des services du Comité d’organisation de Beijing.

Selon lui, ces directives constituent un manuel d’instruction pour les participants. «Elles indiquent à chaque participant aux Jeux olympiques et paralympiques d’hiver comment venir, ce qui se passera à leur arrivée, quel matériel ils doivent préparer et quel code de conduite ils devront suivre au cours des Jeux», a expliqué ce dernier.

De son côté, Han Zirong, le vice-président et secrétaire général du Comité d’organisation de Beijing pour les Jeux d’hiver, «ce guide donne la priorité absolue à la sécurité et la santé des athlètes et des autres participants, ainsi qu’à celles du public chinois. Il s’inspire de l’expérience des autres évènements sportifs majeurs à travers le monde et incorpore les mesures de prévention épidémiques de la Chine».

D’après le quotidien Global Times, une seconde version plus détaillée de ce guide sera publiée d’ici la fin de 2021. La version complète du guide sera ajustée sur la base des mesures anti-épidémiques de la Chine et l’évaluation des risques des tendances pandémiques.

Certains experts ont indiqué que des mesures comme les exigences de vaccination et la gestion en boucle fermée montraient le grand sens des responsabilités de la Chine en tant que pays hôte et grand pays.

Wang Guangfa, expert des maladies respiratoires au Premier hôpital de l’Université de Beijing, a indiqué que la prévention épidémique pour les Jeux d’hiver de Beijing 2022 représentait un défi pour les efforts anti-épidémiques globaux de la nation, car l’arrivée des délégations étrangères va coïncider avec la saison hivernale, au cours de laquelle le virus pourrait être plus actif.

L’expert a estimé que les vaccinations et les quarantaines de 21 jours ne permettent pas de garantir pleinement le «zéro infection». Toutefois, tant qu’il n’y aura pas de foyer de grande ampleur, «on pourra dire que notre prévention épidémique est un succès», ajoute-t-il.

Wang Guangfa suggère que les organisateurs de Beijing renforcent les mesures de prévention par d’autres moyens, notamment en faisant passer plus souvent des tests par acides nucléiques aux participants olympiques, ainsi qu’en effectuant un suivi sanitaire en temps réel, en désinfectant les sites et en isolant les spectateurs des athlètes.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *