vendredi, mars 22

Les BRICS investissent 1,3 milliards en Afrique du sud

Le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du sud veulent marquer encore plus leur présence en Afrique du sud, en lui accordant un prêt de plus d’1,33 milliards d’euros.

Créée en 2014 par le groupe BRICS, la Nouvelle banque de développement (NBD) vient d’ouvrir un bureau de représentation régional pour le continent africain à Johannesburg. Pour marquer sa présence dans le pays, la NBD a accordé un prêt de 1,5 milliard de dollars (1,33 milliards d’euros) aux autorités sud-africaines.

Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du sud (BRICS)

Le prêt de la NBD vise à réduire le déficit des investissements dans les économies émergentes des BRICS, et sera destiné à des projets d’infrastructures majeurs en Afrique du sud.

« Nous comptons accorder environ 1,5 milliard de dollars à l’Afrique du Sud pour les 18 prochains mois« , a expliqué Kundapur Kamath, président de la NBD, lors de la cérémonie d’ouverture du nouveau bureau.

« 8 milliards de dollars pour environ 35 projets »

Les représentants du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud ont également déclaré qu’ils comptaient revoir à la hausse leur ambition dans le pays à travers la nouvelle représentation de la NDB.

« Notre objectif est de finir 2018 avec un prêt total d’environ 8 milliards de dollars pour environ 35 projets« , ont indiqué ces derniers, ajoutant que « la tâche actuellement dévolue aux membres de cette représentation régionale de l’Afrique, est de s’assurer que ce pipeline de projets se concrétise dans des financements effectifs ».

Hua Chunying, porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères, a fait part de l’enthousiasme de son gouvernement quant à l’avenir du centre régional d’Afrique de la Nouvelle banque de développement.

Cette dernière a indiqué que « la Chine soutiendra le développement du Centre régional d’Afrique de la NBD pour promouvoir le développement des pays africains« , ajoutant que le pays « apprécie les efforts des parties concernées pour le lancement du centre« .

« La tâche actuellement dévolue aux membres de cette représentation régionale de l’Afrique, est de s’assurer que ce pipeline de projets se concrétise dans des financements effectifs » a indiqué Kundapur Kamath.

En effet, cette institution souhaitait se libérer des mécanismes de financement des institutions de Bretton Woods (Banque Mondiale et FMI), afin d’aider à combler le gap de financement d’infrastructures dans ses pays membres, qui comptent près de la moitié de la population mondiale.

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