jeudi, avril 25

Hausse des acquisitions étrangères en sol chinois

Les investissements étrangers dans des entreprises chinoises sont en pleine expansion, et devraient continuer d’augmenter avec l’assouplissement des règles permettant aux entreprises étrangères d’intégrer le marché national.

Ainsi, les opérations de fusions-acquisitions – impliquant des investisseurs étrangers – ont atteint 7,1 milliards de dollars (6,5 milliards d’euros) en 2017, soit quasiment le double du montant sur la même période en 2016. Près de la moitié de ces transactions concernent généralement l’immobilier et la finance.

Malgré la volonté des autorités chinoises de rééquilibrer l’économie vers la consommation et le marché intérieur, les investissements étrangers dans ces secteurs font encore face à des barrières.

En octobre, Beijing a étendu en octobre son nouveau programme de libéralisation, tout en mettant un veto sur certains domaines, via une « liste négative » des secteurs jugés sensibles. Les investisseurs étrangers n’ont plus à affronter un système complexe et flou pour pouvoir investir.

« La direction dans laquelle la Chine s’est engagée est que, pour la plupart des secteurs, à condition qu’ils ne figurent pas sur la liste dite négative où un examen plus poussé est requis, la procédure d’installation ou d’évolution y compris via des transferts d’actions devrait être plus simple« , a indiqué à Reuters, Tracy Wut, associé M&A au sein du cabinet juridique Baker McKenzie à Hong Kong.

« Les mesures prises par le gouvernement pour faciliter les investissements étrangers ouvriront cette année des portes dans certains secteurs jusqu’ici monopolistiques, et interdiront aux autorités locales de barrer l’accès aux sociétés étrangères, ont noté des experts », a expliqué Le Quotidien du peuple.

Dés lors « à partir de la liste négative récemment amendée, il y a des assouplissements supplémentaires dans certains secteurs pour lesquels le gouvernement essaie d’encourager les investissements étrangers« , a ajouté ce dernier.

Mais « cet ajustement amènera des investissements étrangers, des technologies, des méthodes de gestion pratiques et des ressources humaines aux stratégies nationales de développement« , a estimé Lu Feng, professeur à l’Ecole nationale de développement de l’Université de Beijing.

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