samedi, mai 4

La Chine dénonce les déclarations communes du Japon et de l’UE

Le Premier ministre japonais Fumio Kishida et ses homologues européens ont convenu de coopérer pour réaliser un Indo-Pacifique «libre et ouvert», un pied de nez à la Chine, accusée de consolider son influence dans la région.

La déclaration conjointe du Japon et de l’UE a exprimé des « préoccupations » sur la situation des îles Diaoyu, de la mer de Chine orientale, de la mer de Chine méridionale et du détroit de Taiwan, ainsi que les soi-disant questions des droits de l’homme à Hong Kong et au Xinjiang.

Suite à cette prise de position commune, « la Chine a exprimé sa ferme opposition aux récentes remarques diffamantes et à l’ingérence dans les affaires intérieures de la Chine de la part du Japon et de l’Union européenne (UE), les exhortant à abandonner la mentalité du jeu à somme nulle ».

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Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Zhao Lijian, a indiqué lors d’un point de presse que « le Japon et l’UE ont exagéré les questions liées à la Chine, ont proféré des remarques diffamatoires contre la Chine, sont intervenus dans les affaires intérieures de la Chine et ont été à l’origine d’une confrontation régionale ».

« La Chine est fermement opposée à une telle pratique, et a présenté des observations sévères aux parties concernées », selon ce dernier.

Le porte-parole de la diplomatie chinoise a indiqué que « l’île Diaoyu et ses îles affiliées ont toujours été une partie inhérente du territoire chinois. Peu importe ce qui est dit ou fait, le fait que les îles appartiennent à la Chine ne pourra jamais être modifié ».

Concernant les questions maritimes, Zhao Lijian a déclaré que la Chine sauvegarderait fermement sa souveraineté territoriale et ses droits et intérêts maritimes, et en même temps était prête à régler les différends avec les pays concernés par le biais de consultations.

Quant aux questions liées à Taiwan, à Hong Kong et au Xinjiang, le porte-parole a souligné qu’elles relevaient toutes des affaires intérieures de la Chine, ce qui ne tolérait aucune ingérence de forces extérieures.

« La soi-disant théorie de la menace chinoise a fait faillite face aux faits« , a souligné Zhao Lijian, qui a exhorté le Japon et l’UE à abandonner la recherche de la confrontation idéologique et la mentalité de jeu à somme nulle, à pratiquer un véritable multilatéralisme et à injecter plus d’énergie positive dans le monde.

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