jeudi, avril 25

La superficie des déserts et terres sableuses en Mongolie intérieure diminuent

La région autonome de Mongolie intérieure au nord de la Chine est l’une des provinces chinoises ayant la plus forte concentration de déserts et terres sableuses, avec le désert de Kubuqi, le désert de Maowusu, le désert de Hunshandake et le désert de Horqin.

Forêt de peupliers dans un désert de la bannière d’Ejina, Mongolie intérieure

Les autorités de la Mongolie intérieure ont renforcé la restauration et la gestion écologiques des déserts et des terres sableuses, en fonction des caractéristiques locales et en adoptant une approche scientifique ces dernières années.

Ces mesures ont permit à la superficie de désert et de terres sableuses de baisser de manière progressive au cours de ces cinq dernières années en Mongolie intérieure. Les déserts, d’une taille de 800 000 hectares, ont été reboisés chaque année, ce qui représente 40% de la superficie de déserts reboisés de Chine. Ce reboisement a freiné le développement des déserts dans la région.

Récemment, les saules et les pins sylvestres planté en février ont commencé à pousser dans la zone de démonstration écologique gérée par le groupe Elion, dans le désert de Kubuqi dans la ville d’Ordos de la région autonome de Mongolie intérieure.

Des ingénieurs chargés de planter des arbres de l’Institut Elion de recherche sur le désert de Kubuqi se servent des mégadonnées sur le désert fournies par la plateforme Elion à Beijing pour planifier les zones de plantation et les plants de « forêts qui seront les puits de carbone pour le reboisement et le protection de rivières au désert de Kubuqi », a expliqué Lv Rong, ingénieur en chef de l’Institut Elion.

Ce dernier a expliqué au Quotidien du Peuple que le travail de reboisement a commencé en février 2021, « nous avons acheté des plants adaptés aux conditions locales, comme Salix cheilophila, Caragana korshinskii et le Pin sylvestre, selon les critères techniques fixés par les mégadonnées. Nous avons fait des essais de plantation pour maintenir le taux de survie au-dessus de 85% ».

Les ingénieurs doivent trouver des plantes indigènes adaptées aux conditions locales, des plantes résistantes à la sécheresse similaires à celle présentes dans le désert de Kubuqi. « Trouver des variétés de bonne qualité est fondamental pour le reboisement. Nous avons créé une base de données dédiée aux arbustes du désert et aux plantes rares et menacées », a indiqué Lv Rong.

« Nous avons déjà collecté des informations sur plus de 1000 variétés de semences de plantes résistantes au froid, à la sécheresse, à la salinité et à l’alcalinité. Nous avons élargi le champ d’application des variétés de qualité et les avons exportées aux autres régions », a ajouté ce dernier.

L’innovation de technique de plantation a permit de faciliter le reboisement. « Si l’on creuse de grandes fosses, cela endommage facilement l’écologie du sol dans le désert. Les technologies de plantation ‘minimalement invasives’ que nous avons développées permettent de planter un arbre en une dizaine de secondes et d’économiser plus de 50% d’eau », a indiqué Lv Rong.

Pour lui, il s’agit de la méthode de plantation « minimalement invasive » la plus utilisée aujourd’hui, car elle minimise les mouvements de sol et les dégâts écologiques. Le taux de survie de plant dépasse 90%.

 

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