mardi, avril 23

Le Corridor Chine-Pakistan toujours en débat

Le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif a approuvé la suppression du Bureau des affaires du Corridor économique Chine-Pakistan, sous réserve du consentement de la Chine, afin d’accélérer les projets avec la Chine.

Lire aussi : Le Corridor économique Chine-Pakistan lance son premier projet électrique

Pour le porte-parole de la diplomatie chinoise, Wang Wenbin, n’a pas encore donné d’avis sur la suppression du Bureau des affaires du Corridor économique Chine-Pakistan. Il a toutefois indiqué que « depuis longtemps, la Chine et le Pakistan entretiennent une communication étroite, complète et amicale sur la construction du Corridor économique Chine-Pakistan. Grâce aux efforts conjoints des deux parties, la construction du Corridor a obtenu des résultats tangibles et considérables ».

Lire aussi : La Chine et le Pakistan s’engagent à soutenir mutuellement leurs « intérêts »

« La Chine comprend les efforts de la partie pakistanaise pour travailler à l’intégration des ressources, à l’amélioration de l’efficacité et à la restructuration des institutions. Nous sommes convaincus que la communication entre les deux parties deviendra plus étroite et plus fluide à l’avenir, et que la construction du Corridor économique Chine-Pakistan donnera de meilleurs résultats« , a souligné Wang Wenbin.

Le Couloir économique Chine-Pakistan (CECP) a apporté de nombreux bénéfices et avantages au Pakistan, notamment les investissements directs étrangers dont le pays avait besoin pour surmonter sa crise énergétique, a déclaré le ministre pakistanais de la Planification, du Développement et des Initiatives spéciales, Ahsan Iqbal.

« La transition d’un pays déficitaire en énergie à un pays autonome en énergie n’aurait pas été possible sans les investissements du CECP », a indiqué le ministre lors d’un séminaire intitulé « Le CECP : un catalyseur pour le développement économique du Pakistan », organisé mercredi par le Centre d’étude Chine-Pakistan à l’Institut d’études stratégiques d’Islamabad.

Avant le CECP, les deux goulots d’étranglement auxquels le Pakistan était confronté étaient la crise énergétique et la fragilité des infrastructures, a expliqué Ahsan Iqbal. Ces deux goulots d’étranglement ont été dans une large mesure éliminés au cours de la première phase du CECP, et le pays a en conséquence pu entamer un virage vers l’industrialisation, a déclaré le ministre.

La crise énergétique aiguë qui sévissait dans le pays était particulièrement grave, car aucun pays ne peut développer une économie moderne sans énergie, a-t-il indiqué, ajoutant que l’énergie était à une économie moderne ce que l’oxygène est à la vie humaine.

« La Chine a donné au Pakistan des projets énergétiques qui ont permis de changer la donne en surmontant la crise énergétique », a-t-il ajouté. Le CECP a également apporté au Pakistan les investissements stratégiques nécessaires pour moderniser son infrastructure, avec notamment certains projets d’infrastructures routières, a souligné le ministre.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *