dimanche, mars 24

L’Institut Confucius d’Abidjan et les arts martiaux chinois à Maféré

Maféré est une ville située au sud- est de la Cote d’Ivoire précisément dans la région sud,  Comoé. Le week-end du 27 au 28 mai dernier, la population de Maféré a reçu la visite de l’institut Confucius d’Abidjan.

En effet, répondant à une invitation pour le lancement officiel des activités du Club d’arts martiaux chinois (kung-fu wushu) de Maféré, une délégation composée de quatre étudiants de l’institut Confucius a effectué le déplacement.

La cérémonie a effectivement démarré le dimanche 28 mai 2017 à 14 heures, en présence des autorités de la villes et de nombreuses personnes venues des quatre coins de la ville. Les étudiants de l’institut Confucius ont pris soin dès l’ouverture de la cérémonie de présenter à toute l’assistance, l’Institut Confucius, comme institution chargée de faire la promotion de la langue et de la culture chinoise à travers le monde.

Il est situé au sein de l’université de Cocody à Abidjan et donne des cours de langue chinoise gratuitement aux étudiants. Son directeur est le professeur Liu Yunsheng. Une fois cette présentation faite, ils sont entrés dans le vif du sujet en évoquant l’origine chinoise du kung-fu wushu dans le mythique endroit, appelé monastère de Shaolin situé dans la province du Henan en Chine.

Ils ont rappelé les raisons profondes qui ont motivé les moines de ce monastère à élaborer un système de défense contre des personnes de mauvaises volontés qui venaient à l’époque dérober tout ce qui leurs appartenaient.

Le kung-fu wushu est donc la quête perpétuelle de la perfection dans les arts de défense chinois qui a traversé le temps et l’espace pour se retrouver aujourd’hui en train d’être pratiqué dans le monde entier en général et à Maféré en particulier.

En outre, ils ont insisté sur le fait qu’une philosophie de vie accompagne la pratique du kung-fu wushu. Au fait, le disciple du kung-fu chinois est celui-là même qui constitue un modèle à suivre dans la société, car les arts martiaux chinois ont été inspirés de la philosophie de Confucius, qui fut un très grand homme dans la Chine ancienne.

Ce grand sage a enseigné la bienveillance autour de lui et partout où il se rendait. C’est donc bien évident que le disciple du wushu chinois cultive les mêmes vertus à savoir : la gentillesse, le contrôle de soi, la droiture, la justice etc.

Par ailleurs, le disciple du kung-fu wushu doit pouvoir comprendre le système de dualité dans lequel l’homme vie. La philosophie chinoise a décrit ce système dans les termes YIN/YANG. En effet, l’homme en général, mais surtout le pratiquant du kung-fu wushu, doit pouvoir trouver l’équilibre nécessaire entre deux forces opposées, mais complémentaires qui existent partout et surtout en lui-même pour pouvoir vivre harmonieusement dans la vie. Il doit enfin comprendre la transformation permanente qu’il doit opérer de ces deux  forces pour trouver l’harmonie.

Une séance de questions réponses a été ouverte pour répondre à d’éventuelles préoccupations des populations sur la pratique du kung-fu wushu et apporter d’autres précisions liées à la compréhension de la philosophie chinoise.

En définitive, de très belles démonstrations de kung-fu exécutées par les étudiants de l’institut Confucius car eux-mêmes disciples de monastère de shaolin et champions de kung-fu wushu a permis de mettre un terme a cette communion entre la population de Maféré ,l’institut Confucius et le club de kung-fu wushu de Maféré.

Écrit par Liu Yunsheng, directeur de l’Institut Confucius

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