jeudi, mars 28

L’OMS craint que certains pays n’aient pas pris l’épidémie au sérieux

En date du 5 mars, 2.241 nouveaux cas de COVID-19 ont été rapportés à travers le monde, portant le total à 95.333, selon les dernières données officielles de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Cinq pays, territoires et régions ont signalé des cas d’infection au nouveau coronavirus pour la première fois au cours des dernières 24 heures. Lors d’un briefing le 4 mars, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a souligné l’importance de « mettre en œuvre une approche globale pour atténuer l’impact du virus ».

De plus, l’agence onusienne a avertit le 5 mars que certains pays n’avaient pas pris suffisamment au sérieux la menace posée par le COVID-19 et risquaient de subir une «prophétie auto-réalisatrice».

Le patron de l’OMS n’a pas mentionné de pays spécifiques mais a déclaré que la liste était longue. D’autant que la majorité des cas confirmés se trouvent pour le moment dans quelque pays. Or, le Dr Tedros a déclaré que « l’OMS était profondément préoccupée par le nombre croissant de pays rapportant des cas, en particulier ceux dont les systèmes de santé sont plus faibles ».

Il a réitéré que l’épidémie était une menace pour tous les pays, riches et pauvres, ajoutant que « même les pays à revenu élevé devraient s’attendre à des surprises ». « La solution est une préparation agressive », a-t-il poursuivi. « Nous craignons que certains pays n’aient pas pris cela suffisamment au sérieux ou qu’ils aient décidé qu’ils ne pouvaient rien faire ».

Ce dernier a ainsi déploré que dans certains pays, le niveau d’engagement politique et les mesures prises ne correspondaient pas au niveau de menace auquel le monde est confronté.

Il a averti : «c’est le moment de faire tout son possible», car il ne s’agit pas d’un exercice épidémiologique. Selon lui, ce n’est pas le « temps d’abandonner » ni le « temps pour des excuses ».

Pour cela, il a préconisé « des plans qui partent du sommet, avec un leadership qui coordonne toutes les parties du gouvernement, pas seulement le ministère de la Santé – sécurité, diplomatie, finances, commerce, transports, commerce, information, etc. – l’ensemble du gouvernement doit être impliqué ». «Activez vos plans d’urgence grâce à cette approche impliquant tout le gouvernement», a-t-il exhorté.

La Dr. Tedros a assuré que si les pays agissent de manière agressive pour trouver, isoler et traiter les cas, et pour retracer chaque contact, ils pourront changer la trajectoire de cette épidémie. «Si nous adoptons l’approche selon laquelle nous ne pouvons rien faire, cela deviendra rapidement une prophétie auto-réalisatrice», a posé ce dernier.

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