jeudi, avril 25

Polémique autour d’une rencontre entre l’ambassadeur chinois à Séoul et l’opposition sud-coréenne

Début juin, une polémique a éclaté entre la Chine et la Corée sud sud, suite à rencontre présumée entre l’ambassadeur de Chine en Corée du Sud, Xing Haiming, a rencontré Lee Jae-myung, chef du Parti démocrate, principal parti d’opposition en Corée du Sud. Les déclarations se sont succèdèes des deux côtés.

Vrai-Fausse polémique

Selon certains informations, une rencontre a bien eu lieu, au cours de laquelle l’ambassadeur chinois à Séoul, Xing Haiming, aurait commenté les relations entre la Chine et la Corée du Sud et souligné que les relations bilatérales actuelles étaient confrontées à des difficultés considérables.

Cependant, le porte-parole de la diplomatie chinoise, Wang Wenbin, a expliqué que selon leurs informations, un fonctionnaire du Bureau du président de la Corée du Sud, Yoon Suk Yeol, a déclaré le 7 juin que les récentes informations selon lesquelles un fonctionnaire du ministère chinois des Affaires étrangères aurait exprimé la position des « quatre non » lors d’une visite en Corée du Sud « n’étaient pas vraies ».

Ce fonctionnaire sud-coréen a également précisé que la rencontre annoncée entre l’ambassadeur de Chine en Corée du Sud, Xing Haiming, et Lee Jae-myung, chef du Parti démocrate, « n’avait jamais eu lieu ».

Wang Wenbin a toutefois indiqué « la responsabilité des difficultés et des défis actuels dans les relations Chine-Corée du Sud n’incombe pas à la Chine. Le travail de l’ambassadeur Xing Haiming consiste notamment à s’entretenir longuement avec la Corée du Sud au niveau du gouvernement, des partis politiques et des personnes de tous horizons, à échanger des points de vue sur les relations bilatérales et les questions d’intérêt mutuel et à faire part de la position et des préoccupations de la Chine ».

La tension passée, le gouvernement sud-coréen peut poursuivre ses consultations avec la Chine sur les questions concernant la Corée du Nord. « La Chine n’a jamais fait de la question du THAAD ou des questions de sécurité nationale une condition du dialogue avec la Corée du Sud », a indiqué le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

Renforcement des accords commerciaux

Toutefois, à la fin du mois de mai, les ministres chinois et sud-coréen du commerce, Wang Wentao et Ahn Duk-geun, se sont engagés à intensifier la coopération économique et commerciale bilatérale.

Un accord a eu lieu lors d’une rencontre tenue en marge de la réunion des ministres du Commerce de la Coopération économique pour l’Asie-Pacifique qui s’est tenue le 27 mai à Detroit, aux Etats-Unis.

Les deux ministres se sont accordés pour renforcer la coopération bilatérale régionale et multilatérale et de maintenir la stabilité des chaînes industrielles et d’approvisionnement. Le ministre chinois, Wang Wentao, a indiqué à son homologue que « les relations économiques et commerciales entre la Chine et la Corée du Sud n’ont cessé de s’approfondir sous la direction stratégique des chefs d’Etat des deux pays ».

Il a également indiqué que « les efforts déployés par la Chine pour promouvoir une ouverture de haut niveau créeraient de nouvelles opportunités pour les pays du monde entier, y compris la Corée du Sud ».

« La Chine est prête à travailler avec la Corée du Sud pour approfondir la coopération bilatérale en matière de commerce et d’investissement, maintenir la stabilité de la chaîne industrielle et de la chaîne d’approvisionnement, et faire franchir ensemble un palier à la coopération économique et commerciale bilatérale, régionale et multilatérale », a-t-il déclaré.

De son côté, Ahn Duk-geun a indiqué que « les relations économiques et commerciales entre la Corée du Sud et la Chine s’étaient accrues ces dernières années », et que « les relations de coopération étroites entre les deux pays avaient joué un rôle important pour garantir la stabilité et la fluidité de la chaîne d’approvisionnement mondiale ».

« La Corée du Sud est disposée à approfondir davantage la coopération économique et commerciale bilatérale et à élargir les domaines de coopération bilatérale dans les cadres régionaux et multilatéraux », a-t-il affirmé.

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