mardi, avril 23

Tournée du chef de la diplomatie chinoise en Afrique et en Turquie

Le directeur du Bureau de la Commission des affaires étrangères du Comité central du Parti communiste chinois, Wang Yi, va faire une tournée en Afrique, au moment où Pékin renforce ses investissements et la coopération avec le continent africain.

Le plus haut responsable chinois pour la diplomatie, Wang Yi, effectuera une tournée en Afrique du Sud, au Nigeria, au Kenya et en Turquie dans les prochains jours, a annoncé le ministère des Affaires étrangères.

« Wang Yi participera au 13e sommet des hauts représentants des Brics sur la sécurité, à Johannesburg, les 24 et 25 juillet, et visitera le Nigeria, le Kenya, l’Afrique du Sud et la Turquie avant et après le sommet », selon un communiqué du ministère.

Le groupe BRICS sont un groupe de cinq puissances émergentes (Afrique du Sud, Brésil, Chine, Inde et Russie) qui se présente comme une alternative aux structures de gouvernance mondiale dominantes, dirigées par les pays occidentaux. Ce groupe est devenu très attirant pour de nombreux pays, tels que l’Iran, l’Arabie saoudite, l’Algérie.

Cette tournée en Afrique de Wang Yi intervient au moment où Pékin renforce ses investissements et la coopération avec le continent africain. La rencontre des 24 et 25 juillet aura lieu un mois avant le 15e sommet des chefs d’Etat des BRICS, prévu du 22 au 24 août, également à Johannesburg.

Le 19 juillet, la présidence sud-africaine a annoncé que le président russe Vladimir Poutine ne participerait pas au sommet d’août, mettant fin à des mois de spéculations sur le sujet et à un sujet très difficile pour Pretoria.

Le président russe est visé depuis mars par un mandat de la Cour pénale internationale (CPI) pour le crime de guerre de « déportation » d’enfants ukrainiens depuis l’invasion de l’Ukraine, des accusations que Moscou rejette en bloc. Or en tant que membre de la CPI, l’Afrique du Sud est théoriquement censée arrêter Vladimir Poutine s’il entre sur son territoire.

Mais Pretoria reste proche de Moscou, et a refusé de condamner l’invasion russe de l’Ukraine. Arrêter Vladimir Poutine serait une « déclaration de guerre » à la Russie et menacerait « la sécurité, la paix et l’ordre de l’Etat« , a estimé le président sud-africain Cyril Ramaphosa, dans une déclaration publiée le 18 juillet.

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