dimanche, mars 31

Beijing et Berlin veulent freiner le protectionnisme

A l’occasion d’un entretien téléphonique, le président Xi Jinping et la chancelière allemande Angela Merkel  ont convenu de « promouvoir le libre-échange« , suite au discours protectionniste de Donald Trump, selon un communiqué de la chancellerie.

Les deux dirigeants entendent « poursuivre dans la confiance le travail commun, en particulier dans le cadre de la présidence allemande du G20« , précise le porte-parole d’Angela Merkel, à la veille d’une réunion des ministres des finances du forum du G20 à Baden Baden (Allemagne).

Les débats tournent autour de la question de savoir s’il faut mentionner le « libre échange » dans le communiqué final, ce que les Etats-Unis refuses, prônant « L’Amérique d’abord« . Plusieurs pays, dont la France, le Brésil ou Singapour, veulent eux réaffirmer ce principe. De son côté, Berlin tente le compromis en proposant une « liste de principes ».

Pour sa part, Xi Jinping entend « travailler avec l’Allemagne, afin de s’assurer que le sommet de Hambourg – qui s’appuiera sur le sommet de Hangzhou organisé en Chine l’an dernirt – adressera un signal clair et positif centré sur le renforcement de la coopération économique et de la gouvernance mondiale« .

D’après les médias chinois, le président chinois a souhaité « une économie mondiale axée sur une croissance plus forte, une gouvernance plus efficace, un commerce plus ouvert et un développement plus inclusif« .

De son côté, le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble, a indiqué devant la presse que « si nous avons appris quelque chose des leçons du passé, c’est que le nationalisme et le protectionnisme ne sont jamais la bonne réponse. L’isolationnisme est toujours le mauvais choix. Cela peut-être tentant à court terme, mais sur le long terme cela n’aboutit qu’à miner la confiance » au sein des sociétés »

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