vendredi, avril 5

Le Canada accuse la Chine d’ingérence dans les élections canadiennes

La ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a affirmé à son homologue chinois Qin Gang que son pays «ne tolérera jamais quelconque forme d’ingérence étrangère dans notre démocratie».

La ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a souligné, que le Canada «ne tolérera jamais une quelconque forme d’ingérence étrangère dans notre démocratie et nos affaires intérieures par la Chine», ont rapporté les médias locaux.

Cette déclaration a été faite le 3 mars lors d’une rencontre entre Mélanie Joly et son homologue chinois Qin Gang, en marge de la Réunion ministérielle du G20 à New Delhi en Inde.

La ministre canadienne a affirmé, dans un tweet publié à l’Issue de cette rencontre, avoir été «directe, ferme et sans équivoque» avec le ministre chinois, avec qui elle s’est entretenue pendant une vingtaine de minutes. «Nous n’acceptons jamais une quelconque atteinte à notre intégrité territoriale et à notre souveraineté», a ajouté la cheffe de la diplomatie canadienne.

Mélanie Joly a, toutefois, indiqué, avoir convenu avec le ministre chinois Qin Gang de garder ouverts les canaux de communication. Cependant, cette dernière a indiqué que le gouvernement canadien subit, depuis plusieurs semaines, des pressions de la part, notamment, de l’opposition conservatrice, après notamment la publication par un journal local de plusieurs articles détaillant des tentatives d’ingérence orchestrées par la Chine au cours des deux dernières campagnes électorales fédérales.

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