mercredi, mai 8

Le niveau de risque mondial ne sera pas relevé, selon l’OMS

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré obtenir une image plus claire de la nouvelle épidémie de coronavirus, de son évolution et de son orientation, après la publication par le gouvernement chinois d’un document détaillé sur plus de 44.000 cas confirmés de COVID-19.

Sur la base des évaluations précédentes, le COVID-19 n’est pas une pandémie mondiale et l’OMS n’améliorera pas davantage son niveau de risque, a assuré le Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus. Le 30 janvier, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a qualifié la nouvelle flambée de coronavirus d’« urgence de santé publique de portée internationale » (USPPI).

L’OMS a déclaré que le document lui a permit de mieux comprendre la tranche d’âge des personnes touchées, la gravité de la maladie et le taux de mortalité. Les données semblent également montrer une baisse du nombre de nouveaux cas.

Mais le patron de l’OMS a déclaré que cette tendance doit être interprétée avec beaucoup de prudence. « Les tendances peuvent changer à mesure que de nouvelles populations sont affectées », a-t-il déclaré depuis le siège de l’OMS à Genève, en Suisse.

Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus

« Il est trop tôt pour dire si cette baisse signalée se poursuivra. Chaque scénario est toujours sur la table », a assuré ce dernier. Le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus a déclaré que les données suggèrent que le COVID-19 n’est pas aussi mortel que d’autres coronavirus, y compris le SRAS et le MERS.

Selon l’OMS, plus de 80% des patients ne présentaient que des symptômes bénins de la maladie et se rétablissaient. Dans 14% des cas, le virus a causé de graves problèmes, notamment une pneumonie et un essoufflement. Tandis qu’environ5% des patients ont développé des complications critiques, telles qu’une insuffisance respiratoire, un choc septique et une défaillance multi-organes.

Le virus est mortel dans 2% des cas signalés et le risque de décès augmente avec l’âge. Une équipe d’experts de l’OMS et de la Chine a commencé des inspections sur le terrain en Chine.

Ils devraient se rendre à Beijing, et dans les provinces du Guangdong et du Sichuan. La province du Guangdong occupe le deuxième rang du nombre de cas confirmés en Chine après le Hubei, épicentre de l’épidémie de COVID-19.

L’équipe conjointe d’experts (Chine-OMS) observera les mesures mises en place pour contenir et traiter l’épidémie et évaluera l’efficacité de ces mesures. L’équipe de 12 membres de l’OMS, qui comprend des experts des États-Unis, est arrivée à Beijing ce week-end.

Le directeur exécutif du programme des urgences sanitaires de l’OMS, le Dr Michael Ryan, a déclaré qu’une grande partie du travail jusqu’à présent était axée sur la recherche d’un consensus sur ce qui est et n’est pas connu sur le COVID-19.

« Il s’agit de convenir de ce que nous savons, de convenir de ce que nous ne savons pas et de convenir de la meilleure façon d’accéder aux informations que nous ne connaissons pas », a-t-il déclaré. « L’équipe pourra alors aller visiter les provinces et voir les choses sur le terrain. »

Une fois ces lacunes comblées, les chances de contenir et de mieux traiter cette maladie deviennent beaucoup plus viables, a assuré le chef de l’OMS.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *