vendredi, mars 29

Le nouveau coronavirus viendrait d’un serpent

D’après certains chercheurs, le nouveau coronavirus viendrait d’une espèce de serpent. Selon le dernier bilan, 17 personnes ont perdue la vie, et des centaines d’autres ont été infecté.

Selon une étude d’un groupe de scientifiques chinois, la contamination du nouveau coronavirus viendrait d’un serpent. Cette thèse du serpent a été étayé par des chercheurs, mais elle a rapidement réfutée par d’autres car d’après le SCMP « cela changerait la compréhension du monde scientifique de la transmission et de la mutation des pathogènes de type SRAS ». D’autant que ce serait la première fois qu’un reptile serait l’incubateur d’un tel virus.

Avec le nombre croissant d’infections et de décès au cours des trios denriers jours, il est devenu essentiel pour les chercheurs de connaître l’histoire de ce virus, afin de contenir sa propagation. D’autant plus qu’un professeur chinois basé en Allemagne a prédit que l’épidémie atteindra son apogée en mars.

L’étude publiée le 22 janvier dans le Journal of Medical Virology, une équipe conjointe de Beijing, Nanning, Ningbo et Wuhan a reconstruit la structure physique du virus à l’aide de données publiées.

Ils ont découvert qu’il avait une mystérieuse protéine. Cette protéine est généralement utilisée par un virus pour reconnaître et s’accrocher à la surface d’une cellule hôte, mais son schéma dans le nouveau virus n’a jamais été vu auparavant.

Des études antérieures ont révélé que les virus fr Wuhan et du SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) partageaient un ancêtre commun qui pouvait être attribué à un bêtacoronavirus trouvé chez les chauves-souris. Cependant, ce virus ne pouvait être transmis à l’homme sans intermédiaire.

La protéine inconnue contenait des données importantes, car elle pourrait être le résultat d’une recombinaison génétique qui a eu lieu entre différentes espèces, selon l’équipe de recherche, dirigée par Wei Ji de l’École des sciences médicales de base du Centre des sciences de la santé, de l’Université de Pékin.

Les chercheurs ont comparé le modèle de codage génétique unique du virus à celui d’un large éventail d’animaux. Ils ont découvert que le codage était proche de celui de deux espèces de serpents – le krait à plusieurs bandes et le cobra chinois – qui sont tous deux couramment trouvés en Chine, notamment dans le Hubei et Hong Kong.

«Les résultats de notre analyse évolutive suggèrent pour la première fois que le serpent est le réservoir le plus probable d’animaux sauvages pour le 2019-nCoV», ont écrit les auteurs, ajoutant que «les nouvelles informations obtenues grâce à notre analyse évolutive sont très importantes pour le contrôle efficace de l’épidémie de pneumonie provoquée par le 2019-nCoV».

Cette étude montre donc que les patients qui ont été infectés par le virus 2019-nCoV ont été exposés à des animaux sauvages dans un marché où étaient vendus des fruits de mer, de la volaille, des serpents, des chauves-souris et des animaux de ferme.

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