dimanche, mars 3

Le Vietnam demande à la Chine de retirer ses navires du récif Ba Dâu

Le Vietnam a demandé à la Chine de cesser immédiatement ses activités près du récif Ba Dâu (Whitsun Reef), rattaché à l’archipel de Truong Sa, lequel appartient à Hanoi.

Lors d’une conférence de presse périodique tenue jeudi 4 novembre, la porte-parole adjointe du ministère des Affaires étrangères, Pham Thu Hang, a déclaré que la présence de ces bateaux de pêche chinois portait atteinte à la souveraineté du Vietnam et constituait une violation du droit international.

Selon le journal Vietnam+, le pays de suffisamment de bases juridiques et de preuves historiques pour affirmer sa souveraineté sur l’archipel de Truong Sa (Spratley) comme sur celui de Hoàng Sa (Paracels), conformément au droit international.

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« Notre pays jouit de droits souverains et de droits de juridiction sur ses eaux, établis en vertu de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982. Le Vietnam met tout en œuvre pour protéger ses droits légitimes conformément au droit international », a indiqué Pham Thu Hang.

Cette dernière a indiqué que « le fait que des navires chinois opèrent près de l’île de Sinh Tôn Dông rattachée à l’archipel de Truong Sa constitue une atteinte à la souveraineté du Vietnam et à la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982, et va à l’encontre de l’esprit de la Déclaration sur la conduite des parties en Mer Orientale ».

« Le Vietnam exige que la Chine retire ses bateaux de pêche de la zone susmentionnée et respecte sa souveraineté », a ajouté Pham Thu Hang.

Le Vietnam demande à la Chine de retirer les navires de pêche de la zone ci-dessus, de respecter la souveraineté du Vietnam, d’avoir une bonne volonté de mettre en œuvre la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982, de se conformer strictement à la Déclaration des Parties en Mer Orientale (DOC), de créer un environnement favorable à parvenir à un code de conduite en Mer Orientale (COC) entre l’ASEAN et la Chine, contribuant au maintien de la paix, de la sécurité, de la stabilité et de l’ordre juridique en mer dans la région, a-t-elle conclu.

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