samedi, mai 4

Étiquette : femme

Wu Rongrong et Zhang Leilei, des femmes inspirantes
SOCIETE

Wu Rongrong et Zhang Leilei, des femmes inspirantes

A l’occasion de la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes, le 8 mars 2018, l’organisation non gouvernementale Amnesty International a listé plusieurs femmes inspirantes, parmi lesquelles Wu Rongrong et Zhang Leilei. « Wu Rongrong : son combat contre le harcèlement sexuel en dépit des risques » Wu Rongrong est l'une des « Cinq féministes », un groupe de femmes arrêtées en 2015 pour avoir planifié une campagne visant à lutter contre le harcèlement sexuel. Elles avaient été arrêtées la veille de la Journée internationale des droits des femmes, suscitant un tollé international. Les « Cinq féministes » ont été relâchées mais elles demeurent sous surveillance. Avant son arrestation, Wu Rongrong était l'une des dirigeantes de Women’s Rights Action Group, dont les act...
Les femmes au pouvoir : un long chemin
SOCIETE

Les femmes au pouvoir : un long chemin

Sur les 200 membres du Comité central du PCC moins de 5% sont des femmes. Une situation qui peine à changer, même si le slogan de Mao Zedong dit : « Les femmes portent la moitié du ciel et doivent la conquérir ». Encore aujourd’hui, il est difficile pour les femmes d’atteindre le ciel du pouvoir politique. Liu Yandong, un parcours exceptionnel Fille d’un ministre de l’Agriculture, elle a rejoint le Parti communiste chinois à 19 ans. Diplômée de chimie, elle commence sa carrière politique à Beijing. Durant neuf années, elle occupera le poste de vice-présidente de la Ligue nationale de la jeunesse. Conseillère d'État entre 2008 et 2013, elle occupe depuis le 16 mars 2013 le poste de deuxième vice-premier ministre de la République Populaire de Chine. Depuis la démission de Wu Yi, Li...
Les TongQi sortent du placard
SOCIETE

Les TongQi sortent du placard

Les TongQi (同妻) sont des femmes hétérosexuelles mariées à des hommes homosexuels, elles doivent chaque jour faire face à la sexualité de leurs époux et à leurs propres besoins. Une équipe de recherche en anthropologie sociale de l'École des sciences humaines a travaillé durant trois ans sur un rapport inédit, publié en avril 2015 par l'Institut de Technologie de Harbin, sur la communauté des TongQi. Depuis quelques années, il a été dénombre entre 30 à 40 millions d'homosexuels en Chine, la majeure partie est lié dans des mariages de façade pour répondre aux pressions sociales. Le rapport révèle l'existence de 16 millions de chinoises vivant au côté d'un homosexuel. La plupart subissent des violences domestiques, n'ont peu ou pas de rapport sexuel avec leur conjoint et surtout elles doi...
Histoire, SOCIETE

Les « femmes de réconfort » ne sont pas oubliées ce 8 mars

En cette Journée Internationale de la Femme,  les "femmes de réconfort" sont des esclaves sexuelles enfermées dans des "maisons de réconfort", euphémisme utilisé pour parler des bordels militaires de campagne (BMC) de l’armée impériale du Japon. Comme l'ont expliqué la cinéaste Byun Young-Joo et la chercheuse Hélène Cixous, les premiers BMC apparaissent au début des années 1930 lorsque l’armée japonaise conquiert le Nord-est de la Chine, après les évènements de Manchourie en septembre 1931. Shanghai a abrité l'une des premières "maisons de réconfort" japonaises en 1932. par la suite, des établissements de ce type ouvrent leurs portes dans toute la Chine, lors du déclenchement de la guerre sino-japonaise en 1937. "Bien qu’on ignore toujours le nombre exact d’établissements dans...
Les robots sexuels compensent les manques
Egalité

Les robots sexuels compensent les manques

La Chine compte 118 hommes pour 100 femmes. Le nombre d'hommes célibataires ne cessent d'augmenter en raison de ce déséquilibre démographique, qui ne devrait pas s'inverser d'aussitôt. Pour répondre aux besoins sexuels et affectifs des hommes, des entreprises produisent des poupées sexuelles plus vraies que nature, et de plus en plus robotisées. Le sexe est un tabou en Chine, d'ailleurs le gouvernement interdit les films pornographiques, mais autorisent les sexdoll (poupée sexuelle) et les sextoys (jouets sexuels). En effet, Katrien Jacobs, spécialiste du sexe en Chine, à l'Université chinoise de Hong Kong, a expliqué à RTS qu'il est "plus facile de vendre des sextoys que de regarder du porno, car c'est moins menaçant pour le gouvernement". Avec les avancées technologiques, les poupé...
Manifestations d’épouses pour le retour de leurs maris
SOCIETE

Manifestations d’épouses pour le retour de leurs maris

Des dizaines d'épouses ont manifesté dans les rues de Shanghai pour que leurs maris rentrent à la maison le soir. Debout sur des canapés, vêtues de leurs pyjamas, elles ont brandi des pancartes s’adressant à leurs propres maris, afin qu'ils passent plus de temps en famille et arrêtent les heures supplémentaires. Ce mouvement appelé "canapés délaissés", a eu lieu le 8 août, puis le 16 août, où 40 femmes délaissées se sont réunies, debout sur leurs canapés, protestant contre leurs époux qui font trop d'heures supplémentaires. Sur des pancartes étaient inscrit pour certaines "pas d’heures sup’", car elles nuisent à la vie de famille. D'autres femmes brandissaient des pancartes, avec un mot ou une phrase destinés à "traduire leur peine et leur impuissance", selon Ifeng News. Il était possib...
Les Shengnu se moquent des étiquettes qu’on leur colle
SOCIETE

Les Shengnu se moquent des étiquettes qu’on leur colle

Traduction de témoignages par notre stagiaire, Julie - Chen Xin semble avoir une vie remplie de succès. A 32 ans, elle gagne un salaire confortable en tant que chercheur dans une ONG basée à Beijing. Elle voyage plusieurs fois par an, donne des conférences sur le réchauffement climatique et à une vie sociale très active. Pourtant, lorsqu’elle rend visite à ses parents à Quzhou, sa ville natale, ils ne s'intéressent pas du tout à ce genre de détails.  Le seul sujet qui les préoccupe est sa vie amoureuse, ou l’absence de vie amoureuse plutôt. Mademoiselle Chen fait partie des milliers de femmes vivant à Pékin et Shanghai et qui sont surnommées « shengnu », ou « restes de femmes », un terme largement employé dans la société chinoise et les médias gérés par l’État. Ils emploient ce terme po...
Pas de honte à être célibataire, les sheng nu se rebiffent
SOCIETE

Pas de honte à être célibataire, les sheng nu se rebiffent

Les "sheng nu" sont les centaines de milliers de femmes sans homme dans leur vie, pour parce qu'elles sont très souvent citadines, diplômées et indépendantes financièrement. En quelques années, elles sont devenues un véritable phénomène de société, mais récemment, elles ont décidé de s'assumer, de vivre leur vie et de préserver leur indépendance et autonomie, sans pour autant tirer une croix sur l'amour. Le terme possède une connotation très péjorative pouvant être traduit par "celles qui restent" ou "celles dont on ne veut plus". Ce mot désobligeant a été largement utilisé pour décrire les femmes qui restaient célibataires à la fin des années 1920. Puis reprit par les médias, il y a une dizaine d'année. Les avis divergent, certaines estiment qu'après 25 ans, une femme est un rebut, d'au...