mardi, avril 23

Un autre zen du Lao Tseu

La dualité est une notion philosophique qui apparaît dans un premier temps dans le livre Yi Jing (le premier livre chinois sans écriture datant de 7 000 ans, intitulé Livre du changement ou de la transformation), pour être ensuite utilisée dans toutes les œuvres ancestrales chinoises, et analysée dans le livre de Lao Tseu en particulier.

Le livre sans écriture se distingue par une coupure de tout hexagramme en 2 trigrammes à l’endroit où se situe l’homme (l’homme prend les 2 lignes au milieu de l’hexagrammes, tandis que le ciel prend les 2 en haut et la terre 2 en bas).

Ainsi, l’homme séparé en 2 parties dispose d’un défaut, ou d’un pêché, dont les chinois ont mis à jour la notion du zen pour connecter les deux en défaut, face à sa dualité.

Comment faire une passerelle pour réparer le défaut de l’homme ? Lao Tseu a donné lieu à la construction d’un zen de l’esprit dans son livre intitulé DAO DE JING – un livre au thème de la dualité.

Lao Tseu parle de la dualité à travers une expression du texte en forme de dualité. Il a également organisé le DAO DE JING en 2 parties : le Dao (au thème du Tao pour comprendre le monde) et le De (au titre de travailler suivant le Tao). Le Yin et le Yang s’opposent et se complètent dans tout le livre.

Lao Tseu a ouvert l’accès du zen (玄牝之门)au monde, au terme de vider son esprit (虚化若谷) et récupérer les regards vers l’intérieur du corps. Il a révélé ensuite le code du zen (玄德) : le Dao (ciel) donne naissance le monde ; le De (terre) nourri le monde.

Ils disposent d’une valeur commune telle qu’ils donnent la vie et ne prennent pas en soi, qu’ils assument, mais ne se vantent pas, qu’ils sont en supériorité, mais ne dominent pas le monde.

Lao Tseu nous a éclairé le zen à travers le Tao (ordre naturel pour les chinois ou raison pour les philosophes des Lumières français). L’homme poursuit le Tao à la fin de retrouver le zen.

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