dimanche, mars 3

Antonio Guterres exhorte la Chine et les États-Unis au «dialogue» et à la «compréhension»

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a mis en garde le 21 septembre la Chine et les Etats-Unis contre une nouvelle dégradation du monde déjà «au bord du gouffre», les appelants au «dialogue» et à la «compréhension», à l’ouverture de l’Assemblée générale annuelle des Nations unies.

«Nous sommes confrontés à la plus grande cascade de crises de notre vie», a-t-il relevé. «Je crains que notre monde ne se dirige vers deux ensembles différents de règles économiques, commerciales, financières et technologiques, deux approches divergentes dans le développement de l’intelligence artificielle – et finalement deux stratégies militaires et géopolitiques différentes», a-t-il déclaré.

«C’est une recette pour les ennuis. Ce serait beaucoup moins prévisible que la Guerre froide. Pour restaurer la confiance et inspirer l’espoir, nous avons besoin de coopération», a plaidé le secrétaire général de l’ONU.

«Nous avons besoin de dialoguer. Nous avons besoin de compréhension. Nous devons investir dans la prévention, le maintien et la consolidation de la paix. Nous avons besoin de progrès en matière de désarmement nucléaire et dans nos efforts communs de lutte contre le terrorisme. Nous avons besoin d’actions ancrées dans le respect des droits humains», a insisté Antonio Guterres.

De plus, le manque d’unité internationale est un autre obstacle, les divisions géopolitiques «sapant la coopération internationale et limitant la capacité du Conseil de sécurité à prendre les décisions nécessaires», a indiqué le responsable de l’ONU.

«Le fait que les deux plus grandes économies du monde soient en désaccord représente une autre préoccupation, ce qui rend impossible de relever les défis économiques et de développement dramatiques», a-t-il ajouté.

Le Secrétaire général a appelé à la coopération, au dialogue et à la compréhension pour rétablir la confiance et inspirer l’espoir entre les nations, et à investir dans la prévention, le maintien et la consolidation de la paix.

Antonio Guterres qui est dans la dernière année de son premier mandat à la tête de l’ONU et qui en commencera un nouveau en janvier, avait déjà alerté en 2018 («division» sino-américaine), en 2019 («la grande fracture») et en 2020 (une «nouvelle Guerre froide») sur le risque d’un monde bipolaire prisonnier des tensions entre la Chine et les Etats-Unis.

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