vendredi, avril 26

Guerre en Ukraine: nouvelles sanctions de l’UE contre trois firmes chinoises

La liste noire de l’UE comprend plus de 2000 personnes ou entités, selon la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui prévoit en particulier de limiter le commerce des entreprises de l’UE avec trois sociétés de Chine continentale ayant approvisionné l’armée russe.

Les ambassadeurs des pays de l’UE se sont accordés le 21 février sur de nouvelles sanctions liées à l’invasion russe en Ukraine, qui vise en particulier trois firmes chinoises dans le cadre de la volonté des européens d’éviter le contournement des mesures en place.

Limiter le commerce

Ce 13ème paquet de sanctions intervient quelques jours avant le deuxième anniversaire de l’invasion et prévoit en particulier de limiter le commerce des entreprises de l’UE avec trois sociétés de Chine continentale ayant approvisionné l’armée russe.

L’UE a également inscrit sur une liste noire le ministre de la Défense nord-coréen pour avoir envoyé des missiles et des obus à Moscou. De plus, des entreprises originaires d’Inde, Turquie ou de Serbie ont également été ciblées pour avoir contribué à l’effort de guerre russe.

La liste noire de l’UE comprend plus de 2.000 personnes ou entités, selon la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, pour qui l’UE maintient ainsi « la pression sur le Kremlin ». « Nous devons continuer à dégrader la machine de guerre de Poutine », a-t-elle affirmé sur X.

Les sanctions européennes prévoient un gel des avoirs dans l’UE et une interdiction de se rendre sur le territoire de l’Union pour les personnes concernées. Elles doivent encore être définitivement adoptées par les Vingt-Sept avant le 24 février, date il y a deux ans de l’invasion russe de l’Ukraine.

Le G7 cible l’Iran et la Chine pour leur aide à la Russie

Le G7 a nommément ciblé le 24 février la Chine et l’Iran pour leur soutien logistique à la Russie dans sa guerre contre l’Ukraine. Le Groupe des 7 a appelé  Téhéran à « cesser » son aide et s’inquiétant que des entreprises chinoises fournissent à Moscou des composants militaires.

« Nous appelons l’Iran à cesser de soutenir l’armée russe », ont déclaré les dirigeants du G7 dans un communiqué conjoint, qui ont exprimé leur « inquiétude sur les transferts en Russie par des entreprises chinoises (…) de composants pour des armes et d’équipement pour des productions militaires ».

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