Les actionnaires de la Banque mondiale ont décidé le 21 avril d’augmenter son capital de 13 milliards de dollars (10,6 milliards d’euros) entraînant une plus forte présence de la Chine.
Ce projet permettra à la Banque mondiale de prêter jusqu’à près de 80 milliards de dollars (65,6 milliards d’uros) au cours de l’exercice fiscal 2019 contre 59 milliards (48,4 milliards d’euros), en 2017.
Les membres de l’institution internationale ont également décidé d’augmenter les taux pratiqués par la Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement (BIRD) auprès des pays en développement dont les revenus sont les plus importants, afin de les dissuader d’emprunter au-delà de leur capacité.
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La BIRD applique un taux unique pour tous les emprunteurs, jusqu’à la mise en place des nouvelles mesures. Cette politique est dénoncée par le Trésor américain qui la juge trop bénéfique à la Chine et aux autres grands marchés émergents.
L’augmentation de capital annoncée portera la part de la Chine à 6,01%, contre 4,68% actuellement, tandis que celle des Etats-Unis diminuera légèrement à 16,77% contre 16,89%.
Toutefois, Washington conservera son droit de veto tant sur les décisions prises par la BIRD que par la Société financière internationale, qui est dédiée au développement du secteur privé dans les pays en développement.
