Contre toute attente, l’opérateur boursier New York Stock Exchange (NYSE) a annoncé qu’il n’allait plus retirer de la cote trois opérateurs télécoms chinois pris pour cible par l’administration Trump.
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Le groupe avait prévu de retirer ces entreprises chinoises le 11 janvier, mais il a finalement indiqué être revenu sur cette décision « à la lumière de nouvelles consultations avec les autorités réglementaires compétentes ».
A la Bourse de Hong Kong, les titres des trois entreprises chinoises concernées, China Mobile, China Telecom et China Unicom Hong Kong, ont bondi entre 3% et 8,5%.
La décision de l’opérateur de la Bourse de New York montre l’incertitude entourant la mise en oeuvre de l’interdiction par les Etats-Unis des investissements américains dans les entreprises considérées par Washington comme détenues ou contrôlées par l’armée chinoise.
Alors que le président sortant américain, Donald Trump, va bientôt quitter ses fonctions, certains analystes estiment que le revirement de NYSE était imputable à des discussions avec l’Office of Foreign Assets Control, en charge de l’application des sanctions, qui aurait indiqué que les retraits de la cote étaient inutiles.
« Nous pensons que c’est la conclusion logique », a déclaré Edison Lee, analyste chez Jefferies, jugeant « bizarre » la volte-face de NYSE.
Le décret des Etats-Unis, annoncé en novembre, d’interdire les investissements dans certaines entreprises chinoises a conduit plusieurs opérateurs boursiers, comme FTSE Russell et MSCI, à retirer de leurs indices de référence une douzaine d’entreprises chinoises.
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Mais aucun n’a retiré les trois opérateurs télécoms chinois,qui sont leurs principaux actionnaires d’importants fonds américains de gestion passive. De leurs côtés, China Mobile, China Telecom et China Unicom Hong Kong ont indiqué avoir pris acte de la décision de NYSE.
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