mercredi, avril 24

L’OMS est attendue en Chine pour enquêter sur le Covid-19

Plus d’un an après l’apparition du nouveau coronavirus, Covid-19, une équipe de l’OMS est attendue en Chine pour enquêter sur l’origine de la pandémie.
La visite des 10 experts de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) est importante pour la Chine, qui souhaite écarter toute responsabilité dans l’épidémie qui a fait plus de 1,8 million de morts à la planète.

Les dates précises de cette visite n’ont pas encore été précisées, bien que l’OMS évoque « la première semaine de janvier ».

Lire aussi : Une mission de l’OMS sur l’origine du Covid-19 ira en Chine en janvier

En raison de l’épidémie, les experts internationaux devront subir une quarantaine de deux semaines à leur arrivée à Beijing. Ils auront ensuite trois à quatre semaines pour enquêter.

Ils pourraient se rendre à Wuhan aux alentours du 20 janvier, un an tout juste après la mise en quarantaine de cette métropole de 11 millions d’habitants, le 23 janvier 2020.

Cette date du 20 janvier coïncide avec le départ de Donald Trump à la Maison Blanche. Pour certains observateurs, la Chine a peut-être attendu son départ avant le début effectif de l’enquête, afin de ne pas donner l’impression de céder aux exigences du président sortant.

Ce dernier a d’ailleurs réclamé à plusieurs reprises une enquête internationale sur l’origine du virus. Il a par la suite été suivi par l’Australie, le Canada, le Royaume-Uni et à demi-mot par la France et l’Allemagne.

Le délai mis par la Chine pour accepter une enquête indépendante signifie que les premières traces de l’infection seront compliquées à retrouver pour les chercheurs.

Les scientifiques pensent en général que l’hôte originel du virus est une chauve-souris, mais aucune donné n’a été communiqué sur l’animal intermédiaire qui a permis la contamination humaine.

La presse chinoise évoque de plus en plus l’hypothèse d’une importation du virus par de la nourriture congelée, une théorie écartée par l’OMS. « L’équipe ira à Wuhan, c’est l’objectif de la mission« , a déclaré mi-décembre le responsable des situations d’urgence sanitaire de l’institution genevoise, Michael Ryan.

« Nous travaillerons avec nos collègues chinois, ils ne seront pas (…) supervisés par des fonctionnaires chinois », a-t-il assuré. La mission est composée de 10 scientifiques (Danemark, Royaume-Uni, Pays-Bas, Australie, Russie, Vietnam, Allemagne, Etats-Unis, Qatar et Japon) reconnus dans leurs différents domaines de compétence.

« L’objectif n’est pas de désigner un pays ou une autorité coupables », a assuré auprès de l’Agence France Presse, l’un des membres de l’équipe, Fabian Leendertz, de l’Institut Robert Koch en Allemagne. « Il est de comprendre ce qui s’est passé pour éviter que ça se reproduise. »

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