vendredi, avril 26

Progrès «inégaux et fragiles» dans la lutte contre le VIH/sida

Le délégué de la Chine à l’ONU, Xu Zhongsheng, a rappelé l’engagement de son pays en vue de mettre fin à cette épidémie d’ici à 2030, lors de l’Assemblée générale de l’ONU sur les avancées dans la lutte contre le VIH/Sida.

Le délégué chinois a insisté sur l’aide que son pays apporte aux pays en développement, a indiqué le communiqué de l’ONUSida. L’Assemblée générale a assuré le 12 juin, le suivi des dix engagements de la Déclaration de 2016 sur le VIH/sida, proclamé le 16 juin, «Journée internationale des envois de fonds à la famille» et a adopté une résolution sur les déplacés et les réfugiés géorgiens.

Sur le site de l’ONUSida, un communiqué a précisé que «des progrès importants ont été faits pour ce qui est de mettre fin, d’ici à 2030, à l’épidémie».  «Les progrès sont là mais le VIH a tué en 2016 un million de personnes dans le monde, a en effet prévenu le Président de l’Assemblée générale», Miroslav Lajčák.

Seulement 63% des personnes infectées ont accès aux antirétroviraux alors que l’Objectif «90/90/90» d’ONUSIDA auquel tous les États ont adhéré est que d’ici à 2020, 90% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique, 90% des séropositifs reçoivent un traitement antirétroviral durable et 90% des personnes traitées aient une charge virale durablement supprimée.

Les progrès sont «inégaux et fragiles», a prévenu, à son tour, le Secrétaire général de l’ONU,  António Guterres.  Sur tous les continents, les populations à risques sont de plus en plus laissées de côté, en particulier les jeunes.

L’accent sur les droits de l’homme, les populations clefs et l’égalité des sexes est essentiel, a ajouté le Secrétaire général qui a appelé à un plus grand leadership et à des investissements pour lever les barrières sociales et politiques qui empêchent beaucoup de gens d’accéder aux services nécessaires.

Toutes les délégations ont prôné une approche plus intégrée, la santé étant cruciale pour tous les 16 autres objectifs de développement durable.  Pour Xu Zhongsheng, «la Chine fait partie de la Coalition mondiale pour la prévention de l’infection à VIH, a-t-il dit.  Les nouvelles infections ont baissé de 3,4% en 2017 par rapport à 2016, tandis que toutes les chinoises ont accès à des services de dépistage pour prévenir la transmission du virus à l’enfant».

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