vendredi, avril 26

Washington met en garde Beijing

Installé à la Maison Blanche le 21 janvier, le président républicain Donald Trump n’a pas tardé à avertir la Chine  sur les conflits territoriaux en mer de Chine méridionale, zone stratégique en Asie, et sur les échanges commerciaux.

Sean Spicer, nouveau porte-parole de la présidence, a assuré que Washington « protégerait ses intérêts » dans les eaux « internationales » de mer de Chine méridionale. « Si ces îles sont en fait dans les eaux internationales et ne font pas proprement dit parties de la Chine, nous ferons en sorte de défendre les (intérêts) internationaux pour qu’ils ne soient pas sapés par un autre pays« , a indiqué ce dernier, lors de son premier point presse.

Cette déclaration fait suite aux propos tenus par le secrétaire d’Etat, Rex Tillerson, devant le Sénat, où il avait menacé de « signifier (à Beijing, ndlr) que les constructions sur les îles devaient cesser et que (son) accès à ces îles ne sera plus permis ».

Washington menace directement Beijing

Beijing revendique des îles située en mer de Chine méridionale, à l’instar de ses voisins, les Philippines, le Vietnam, le Brunei et la Malaisie, qui ont également des prétentions souveraines et contrôlent chacun plusieurs îlots de cette vaste zone. Le 12 juillet 2016, la Cour permanente d’arbitrage avait estimé que la Chine n’avait pas de « droits historiques » sur la majorité des eaux stratégiques de la mer de Chine méridionale. Mais Beijing a assuré ne pas tenir compte de cette décision.

D’ailleurs, confiant, le gouvernement chinois, mais aussi vietnamien par exemple, mènent des travaux de « remblaiement » pour agrandir des îlots qu’elle contrôle. Des ports,  phares, pistes d’atterrissage et des infrastructures militaires sont construites selon des experts militaires.

Le Vietnam riposte face à la Chine en mer de Chine méridionale

La précédente administration de Barack Obama n’avait pas tenu à trancher après la décision de la CPA, ni lorsque le ton est monté entre la Chine et les Philippines, et le Vietnam ou encore et le Japon.

Préférant préserver les relations économiques et commerciale avec son principal partenaire asiatique, Washington avait toutefois envoyé à plusieurs reprises ses navires de guerre croiser près d’îlots contrôlés par Beijing, sans menacé de blocus cette zone maritime stratégique pour le commerce mondial.

Sean Spicer a indiqué que le président Donald Trump « comprend bien ce que représente le marché chinois et notre désir de mieux le pénétrer ». La Chine est « un grand marché pour les Etats-Unis », mais le commerce doit « marcher dans les deux sens », a indiqué ce dernier.  Car, « il reconnaît qu’il y a beaucoup d’inquiétude sur la manière dont nous sommes traités quand nous entrons sur le marché chinois », a critiqué le responsable américain.

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